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2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S127-S128, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867584

ABSTRACT

Introduction Les personnes vivant avec le VIH(PVVIH) ne sont pas considérées comme étant à risque de forme grave de Covid-19 toutefois leur réponse vaccinale notamment chez les patients avec taux de CD4 bas reste mal évaluée et les recommandations vaccinale chez ces patients restent les mêmes que celles de la population générale. L'objectif de cette étude était d'évaluer la réponse vaccinale chez les PVVIH et de juger de la nécessité de réalisation d'une dose supplémentaire de vaccin selon leur taux de CD4. Matériels et méthodes Il s'agit d'une étude monocentrique rétrospective. Nous avons recueilli des sérologies post-vaccination contre le SARS-COV-2 pour les PVVIH ayant terminé un schéma vaccinal avec deux doses réalisées entre le 5 mars 2021 et 17 septembre 2021. La sérologie post-vaccinale a été réalisée entre 8 et 150 jours après la seconde dose de vaccin. Ont été exclus : mineurs, greffés, PVVIH recevant une chimiothérapie ou un agent immunosuppresseur autre, PVVIH sans taux de CD4 récent, PVVIH avec antécédent d'infection par le SARS-COV-2. Les anticorps anti-Spike ont été quantifiés dans des échantillons de sérum et de plasma à l'aide du kit Architect SARS-COV-2 IgG Quant II (Abbott, North Chicago, Illinois, USA) avec une plateforme automatisée i1000SR. Facteur de normalisation BAU 0,142 : seuil de positivité 50 UA/ml = 7,1 BAU/ml ; seuil de 260 BAU/mL = 1831 UA/ml. Des comparaisons statistiques par Kruskall – Wallis, Mann – Whitney et des tests du chi-2 ont été effectués à l'aide du logiciel GraphPad6. Le seuil de significativité retenu était p = 0.05. Un comité local d'éthique a approuvé la réalisation de cette étude. Résultats Nous avons collecté les données de 105 PVVIH que nous avons divisées en trois groupes en fonction de leur taux de CD4 : CD4<200/µl (n=18), 200< CD4<500/µL (n=36) et CD4 > 500/µL (n=51). L'âge médian des patients était de 54 ans (intervalle interquartile IQR [46–60]) et 35,2 % étaient des femmes. Les patients avaient reçu deux doses de BNT162b2(75 %), mRNA-1273(8,5 %) ou ChAdOx1 nCoV-19 (16.5 %). Au moins un facteur de risque de développer une forme sévère de pneumopathie à SARS-COV-2(hypertension artérielle, diabète, IMC > 30 kg/m2 ou maladie respiratoire chronique) étaient présents chez 45,7 % des patients. 96 patients (91 %) recevaient un traitement anti-rétroviral au moment de leur vaccination. Le délai entre la seconde dose de vaccin et la réalisation de la sérologie ne différait pas significativement entre les trois groupes (p=0,14) : 51,5 jours [14.25–76] dans le groupe CD4<200/µL, 77,5 jours [32.5–97] dans le groupe 200< CD4<500/µL et 79 jours [30–103] dans le groupe CD4 > 500/ µL. Dans le groupe CD4 > 500/µL, le titre médian d'anticorps post-vaccinaux anti-SARS-COV2 était de 623,8 BAU/mL [262.2–2288] et de 334,3 BAU/mL [69.9–933.9] (p=0,003) dans le groupe CD4<500/µL. En comparant les trois groupes, le taux d'anticorps était significativement plus élevé dans le groupe CD4 > 500/µL par rapport au groupe 200< CD4<500/µL (396.5 BAU/ml [105.8–1174], p= 0,046) ; le taux d'anticorps était encore plus bas dans le groupe CD4<200/µL (247.9 BAU/ml [5.88–434.9], p=0.0017). Le taux d'anticorps protecteur établi par la HAS (260 BAU/mL) était atteint chez 44,4 % des patients avec CD4<200/µL et chez 55,6 % des patients avec 200< CD4<500/µL contre 76,5 % des patients avec CD4 > 500/µL (p= 0,01 et p=0,04 respectivement). Toutes les PVVIH avec CD4 > 500/µL avaient une sérologie post-vaccinale positive (seuil de positivité de 7,1 BAU/mL) alors que 6 des 54 patients avec CD4<500/µL (11 %, p<0,001) avaient une sérologie négative : 4 étaient dans le groupe CD4<200/µL, 2 dans le groupe 200< CD4<500/µL ; 5/6 avaient reçu le vaccin BNT162b2. Conclusion En conclusion, nous avons observé de faibles taux d'anticorps après deux doses de vaccins contre le COVID-19 chez les PVVIH avec un taux de CD4<500/µl. Les taux d'anticorps étaient les plus faibles dans le groupe de patients avec CD4<200/µL. Ces résultats devraient inciter à une attention particulière au sein de cette population qui n'est pas considérée comme « à risque » dans les politiques de santé actuelles et qui devrait donc bénéficier de stratégies vaccinales intensives impliquant une sérologie post-vaccinale et/ou un accès accéléré à des doses de vaccin supplémentaires. Une seconde partie d'étude pour analyser la réponse après une 3ème dose des patients n'ayant pas un taux d'anticorps protecteurs après deux doses est en cours, les résultats devraient être disponibles dans les mois à venir. Aucun lien d'intérêt

3.
Review of Economic Analysis ; 13(4):389-405, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1628005

ABSTRACT

Using quarterly housing price-to-rent ratios from 1970 to 2020, this paper investigated the presence of real estate bubbles at a national level in six selected European countries, namely France, Germany, Italy, Netherlands, Spain, and the United Kingdom. We applied the generalized sup ADF test developed by Phillips et al. (2015) to detect explosive behavior in house prices. Subsequently, we implemented the non-parametric model with time varying coefficients developed by Greenaway-McGrevy and Phillips (2016) to estimate bubbles contagion among these real estate markets. We found evidence of housing prices exuberance in all these markets. Results suggest that Germany, France, Spain, and the Netherlands experienced a bubble during the COVID-19 pandemic period, pushing prices higher, suggesting that speculators anticipated capital gains . In terms of bubbles migration, we find that bubbles migrate between these real estate markets.

4.
Review of Economic Analysis ; 13(2):16, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1308649

ABSTRACT

Using quarterly housing price-to-rent ratios from 1970 to 2020, this paper investigated the presence of real estate bubbles at a national level in six selected European countries, namely France, Germany, Italy, Netherlands, Spain, and the United Kingdom. We applied the generalized sup ADF test developed by Phillips et al. (2015) to detect explosive behavior in house prices. Subsequently, we implemented the nonparametric model with time varying coefficients developed by Greenaway-McGrevy and Phillips (2016) to estimate bubbles contagion among these real estate markets. We found evidence of housing prices exuberance in all these markets. Results suggest that Germany, France, Spain, and the Netherlands experienced a bubble during the COVID-19 pandemic period, pushing prices higher, suggesting that speculators anticipated capital gains. In terms of bubbles migration, we find that bubbles migrate between these real estate markets.

5.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S85, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-829549

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

6.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S29-S29, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726770

ABSTRACT

Introduction Des études ont montré une corrélation positive entre dénutrition et sévérité des infections pulmonaires. L’objectif de cette étude était de déterminer : (i) la prévalence de la dénutrition ;et (ii) son pronostic chez des patients hospitalisés pour pneumopathie à SARS-Cov-2. Matériels et méthodes Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective dans notre hôpital en incluant consécutivement tous les adultes présentant une pneumopathie à SARS-Cov-2 (scanner compatible et/ou PCR COVID-19 positive), nécessitant une hospitalisation en service COVID aigu (hors réanimation) du 9 avril au 29 mai 2020. Nous avons recueilli leurs informations phénotypiques, la présentation de l’infection et les données biologiques. La dénutrition était définie selon : (i) des paramètres cliniques considérant l’index de masse corporelle (IMC) et la variation de poids en un et six mois avant l’admission et ;(ii) un marqueur clinicobiologique (Nutritional Risk Index (NRI) : 1,519×albuminémie (g/L)+0,417×(poids actuel/poids usuel)×100). Le critère de gravité était l’administration d’un débit d’oxygène supérieur à 6L/min pendant le séjour, dans la limite de 28jours. Résultats Nous avons inclus 109 patients (65 hommes, 62±16 ans, IMC 29±6kg/m2, diabète de type 2 : 42 %, hypertension : 56 %), dont 35 ont présenté une forme grave (32 %). La prévalence de la dénutrition clinique était de 39 %, sans différence (p=0,11) entre formes graves (50 %) ou non (33 %) ;tandis que la dénutrition définie par le NRI (modérée 49 %, sévère 36 %) était plus fréquente en cas de forme grave (p<0,01). En plus des paramètres à l’entrée (pH, saturation à l’oxymètre, fréquence respiratoire), un IMC bas était plus fréquent (11,8 % vs 1,4 %, p<0,05) et la perte de poids en 1 mois était plus importante (6±8kg vs 3±6kg, p<0,05) en cas de forme grave. Les paramètres biologiques associés à la gravité de l’infection étaient nutritionnels (albuminémie 29±5g/L vs 32±5g/L, préalbuminémie 0,1±0,1g/L vs 0,2±0,1g/L, magnésémie 0,9±0,1mmol/L vs 0,8±0,1mmol/L et dosage de zinc 0,6±0,1mg/L vs 0,7±0,1mg/L (p<0,01 pour tous)) et inflammatoires (ferritinémie 1870μg/L vs 676μg/L, (p<0,01), orosomucoïde 2,1±0,5g/L vs 1,7±0,7g/L, (p<0,05)). Conclusion Chez les patients hospitalisés en unité aiguë, la dénutrition est fréquente en cas d’infection à SARS-Cov-2 et associée à un mauvais pronostic, probablement via un état inflammatoire et une hyporexie majeurs.

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